Francisation en hiver : un levier stratégique pour l’intégration des travailleurs étrangers temporaires
Francisation en hiver : un levier stratégique pour l’intégration des travailleurs étrangers temporaires
Chaque hiver, le nombre de travailleurs étrangers temporaires actifs au Québec augmente. Que ce soit pour des tâches saisonnières comme le déneigement, la production acéricole ou encore pour des postes en usine et dans la transformation alimentaire, ces employés sont de plus en plus présents même durant les mois les plus froids.
Or, plusieurs de ces emplois sont directement influencés par les conditions climatiques. Il est donc courant que, lorsqu’il ne neige pas ou que certaines opérations extérieures sont suspendues, les travailleurs se retrouvent temporairement inactifs. Pendant ces périodes, l’employeur est généralement tenu de les rémunérer.
Dès lors, une question stratégique se pose : et si ce temps libre était mis à profit pour renforcer leur apprentissage du français ?
Le français, socle de l’intégration durable
Selon une étude menée par le département Communication et Intégration d’Equinox World au début de l’année 2025, 90 % des travailleurs étrangers interrogés identifient la langue française comme leur principal défi au Québec. Fait encourageant : 89 % d’entre eux déclarent vouloir apprendre le français, qu’ils perçoivent comme une condition essentielle à leur réussite professionnelle et personnelle au Canada.
Investir dans la francisation n’est donc pas seulement un geste de bonne volonté : c’est un choix stratégique qui favorise la rétention, la performance et l’intégration harmonieuse de votre main-d’œuvre étrangère.
Trois étapes clés pour mettre en place une francisation hivernale efficace
1.Identifier les travailleurs motivés
Tous les travailleurs ne présentent pas le même intérêt ni les mêmes capacités d’apprentissage. Commencez par cibler ceux qui montrent une réelle motivation. Donnez priorité à ceux qui occupent des postes complexes ou des rôles de leadership sur le terrain (ex. : chefs d’équipe).
2. Choisir un service de francisation adapté
Le Québec offre plusieurs options :
- Services gratuits ou subventionnés, souvent de qualité mais avec des délais d’attente importants.
- Fournisseurs privés, plus rapides et flexibles, capables d’adapter leurs programmes aux contraintes de l’employeur.
Dans tous les cas, inscrivez les travailleurs dès que possible, car la demande est forte, surtout en hiver.
3. Miser sur un programme flexible et contextualisé
Tenez compte du niveau scolaire et des compétences de vos employés. Certains n’ont jamais fréquenté l’école ou ont de grandes difficultés à lire ou écrire. Cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas apprendre, mais il faudra privilégier une approche orale, pratique et interactive.
Conseil d’expert : personnaliser la formation
L’évaluation individuelle est cruciale. Analysez les profils de vos travailleurs et transmettez ces informations à l’organisme de formation. Cela permettra d’ajuster les contenus, les méthodes et les horaires, et d’assurer une expérience d’apprentissage valorisante pour chacun.
Et si vous êtes client d’Equinox…
Notre équipe d’intégration a établi des partenariats avec des écoles et organismes de francisation qui répondent précisément aux besoins évoqués ci-dessus. N’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner dans la mise en place de votre projet de francisation hivernale. C’est une opportunité d’offrir à vos travailleurs les clés de leur réussite… et de la vôtre.