Couvreurs mexicains : précision, hauteur et résilience au Canada

Au Canada, couvrir un toit n’est pas seulement un métier, c’est une spécialité. Et même si l’image traditionnelle du couvreur peut sembler universelle, les nuances du travail changent radicalement selon le pays. C’est ce qu’ont découvert de nombreux candidats recrutés par Equinox World, qui ont relevé avec succès un nouveau défi dans l’industrie canadienne de la construction : devenir couvreurs.
Une profession différente de ce que l’on connaît
Au Mexique, le concept de « couvreur » n’est pas toujours une occupation définie. Souvent, ceux qui posent des toitures ou des plaques le font dans le cadre d’un chantier plus vaste, au sein d’une équipe de maçonnerie ou d’entretien général. Au Canada, et particulièrement au Québec, la couverture est une spécialité technique réglementée, avec des normes de sécurité strictes, des procédés standardisés et un équipement spécialisé.
Le travail de couvreur au Canada exige non seulement des compétences manuelles mais aussi une connaissance approfondie des matériaux, de l’isolation, de l’imperméabilisation et, bien sûr, de la sécurité en hauteur. Dans bien des cas, il faut aussi travailler dans des conditions climatiques changeantes, un aspect que les nouveaux arrivants doivent apprendre à gérer rapidement.
Une intégration qui défie la gravité
Lorsque le premier groupe de travailleurs mexicains a été recruté, beaucoup n’avaient jamais travaillé sur des toits dans les conditions exigées par la construction canadienne. Certains venaient de secteurs comme la ferronnerie, la menuiserie ou même la maintenance industrielle. Mais dès le premier jour, ils ont démontré une capacité d’adaptation remarquable.
La clé a été une intégration soignée : formation préalable, accompagnement sur le lieu de travail et suivi continu de la part de l’équipe d’Equinox World et des entreprises clientes. Résultat : des couvreurs qui participent désormais activement à des chantiers majeurs de la région.
Contrastes professionnels : entre informalité et précision
L’un des aspects qui surprend le plus ceux qui arrivent du Mexique est le niveau d’organisation et de réglementation de la construction canadienne. Alors que dans de nombreux contextes latino-américains on travaille sans harnais ou avec des mesures de sécurité minimales, au Canada, la vie du travailleur est la priorité absolue.
Juan Manuel, un candidat qui travaille au Canada depuis trois saisons, le résume ainsi :
« Quand tu arrives, tu commences par aider les collègues qui ont plus d’expérience. Avec le temps, à mesure que tu accumules des heures et que tu apprends comment chaque tâche se réalise, on te donne plus de responsabilités. Ici, on ne te lance pas sans savoir : on t’enseigne, on te protège et tu avances quand tu es prêt. »
Juan Manuel, recruté par Equinox lors de sa troisième saison au Canada – couvreur.
De plus, l’accès à des outils modernes, à des machines de précision et à des matériaux de haute qualité élève le niveau du travail et l’exigence technique. Ce n’est pas seulement monter sur un toit : c’est construire une structure capable de résister à la neige, aux vents violents et à des années d’utilisation.
Un chemin qui ne fait que commencer
La consolidation du travail des couvreurs mexicains dans la construction canadienne confirme ce que nous avons constaté depuis des années : la spécialisation et l’engagement ouvrent de véritables portes dans des secteurs hautement exigeants. Des secteurs qui semblaient auparavant fermés à la main-d’œuvre internationale, faute d’expérience directe ou d’équivalence des compétences, se transforment aujourd’hui grâce à des processus de sélection et de formation bien conçus.
Pour les travailleurs, cela représente une véritable opportunité de croissance professionnelle. Et pour les entreprises canadiennes, une solution concrète à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.