Main-d’œuvre internationale dans l’industrie métallurgique au Québec : d’une expérimentation à un succès

À Boucherville se trouve l’une des entreprises de structures métalliques les plus importantes de la région de Montréal, au Canada. Anciennement connue sous le nom de SOFAB, elle a été acquise en 2024 par un autre acteur majeur de l’industrie de l’acier au pays : Lainco.
C’est ici que sont fabriquées des structures métalliques de grand format. Chaque soudure, chaque assemblage répond à un besoin précis : soutenir des tonnes de charge dans des projets d’envergure. Dans ce type d’entreprise, la précision technique n’est pas un avantage — c’est la base.
Dans ce contexte, la contribution de travailleurs internationaux est passée, en 2022, d’un simple essai à un pilier essentiel du fonctionnement quotidien. Considérée par nos spécialistes en recrutement international comme l’une des expériences d’intégration les plus réussies de l’histoire d’Equinox World, cette réussite repose sur trois clés : l’adaptation, l’empathie et l’accompagnement.
Des parcours qui traversent les frontières
Depuis plusieurs années, cette usine accueille des travailleurs venus du Mexique, de la Colombie et de la France. Ce choix répond non seulement à un besoin en main-d’œuvre qualifiée, mais aussi à une vision affirmée : celle de la diversité comme moteur de performance.
Selon Marie-Pier Lafond, spécialiste en ressources humaines au sein de l’entreprise, cette main-d’œuvre a été vitale pour son développement. « Nous n’y serions pas arrivés sans l’aide d’Equinox World », affirme-t-elle.

Equinox World a misé dès le départ sur l’identification de profils précis, adaptés aux besoins techniques et humains de ce secteur industriel. Grâce à cette stratégie, César Armando Castro, l’un des premiers travailleurs recrutés par l’entreprise et aujourd’hui opérateur CNC spécialisé, est devenu un pilier de l’équipe. Sa longévité illustre une progression professionnelle solide, construite avec constance dans un environnement exigeant mais stable.

De l’usine au foyer : des vies construites au Canada
Nombreux sont les travailleurs qui ont transformé leur expérience professionnelle en projet de vie. Il ne s’agit plus de séjours temporaires : plusieurs ont fait venir leur famille, ont pris racine et participent activement à la vie communautaire au Québec.
Cette intégration personnelle a aussi eu un effet positif sur le milieu de travail : des équipes plus stables, une rotation réduite, une connaissance approfondie des processus. Ces collaborateurs sont devenus des éléments clés de l’opération. Leur engagement dépasse largement le cadre des horaires : il s’incarne dans leur quotidien au Canada.
La langue n’est plus une barrière
Avec du temps et de la persévérance, de nombreux travailleurs ont appris à s’exprimer couramment en français. L’entreprise appuie cette démarche en offrant des cours pendant les heures de travail, consciente que la langue est un levier d’intégration culturelle autant que professionnelle.
Aujourd’hui, une bonne partie de l’équipe internationale comprend les consignes, participe activement aux réunions et communique avec aisance. Cette compétence renforce leur rôle au sein de l’organisation et renforce la cohésion du groupe.
Des résultats qui parlent d’eux-mêmes
Le recours à la main-d’œuvre internationale n’a jamais été un test : c’est une décision stratégique qui continue de porter ses fruits. Avec les années, le modèle d’intégration s’est avéré réplicable, durable et extrêmement efficace dans les secteurs industriels où la précision est indispensable.