Travailler dans la production de sirop d’érable au Canada : rôles et expériences

Dans les forêts canadiennes, la production de sirop d’érable représente l’une des activités les plus emblématiques du milieu rural. Chaque année, des équipes de travailleurs étrangers participent activement à ce processus, contribuant au fonctionnement d’une industrie qui approvisionne aussi bien le marché local qu’international.

Ayeck, l’un des travailleurs recrutés dans le cadre de programmes de mobilité internationale, partage son expérience dans une érablière, usine où l’on transforme la sève en sirop précieux. Avec lui, d’autres collègues remplissent des fonctions essentielles dans le cycle de production de l’érable.

Fonctions clés dans la récolte de l’érable

Les activités réalisées par les travailleurs incluent le perçage des arbres pour en extraire la sève, les réparations des lignes de collecte, le nettoyage des sentiers et le soutien logistique sur le terrain. « C’est un travail qui demande beaucoup d’attention et de résistance physique », explique Ayeck, en décrivant les systèmes de tuyaux qui transportent la sève des érables vers les centres de transformation.

Le travail en équipe et l’organisation sont des éléments clés à cette étape. Puisque la période de récolte est limitée, l’efficacité des tâches quotidiennes a un impact direct sur la production totale de sirop.

Préparation et adaptation

Pour de nombreux travailleurs étrangers, cette expérience implique également une adaptation à de nouvelles conditions de vie et de travail. « C’est un peu difficile au début, mais on s’y fait », raconte Ayeck. Parmi ses recommandations aux futurs candidats, il souligne l’importance d’une bonne préparation physique et d’un équipement adapté aux environnements naturels.

Les entreprises fournissent généralement le matériel nécessaire pour garantir des conditions de travail sûres et optimales, en plus d’une formation sur les tâches spécifiques à accomplir.

Accompagnement et intégration

Yankiel Sarduy, Directeur de l’intégration et de la communication, met en avant un autre aspect essentiel du processus : préparer les travailleurs non seulement aux tâches techniques, mais aussi au contexte socioculturel qu’ils découvriront. « Ce n’est pas seulement venir gagner de l’argent, c’est aussi s’adapter à une nouvelle culture, à des règles différentes et à un rythme de vie qui demande parfois plus qu’on ne l’imagine. »

Cette approche globale, qui tient compte à la fois de la logistique professionnelle et de l’accompagnement personnel, vise à assurer une expérience positive et enrichissante tant pour les travailleurs que pour les employeurs.